samedi 28 septembre 2013

Fastoche

 
 
Avec trois fois rien je fabrique n'importe quoi !

 


Déjà à l'école primaire avec un crayon, un taille-crayon et une poubelle, j'étais capable les yeux fermés de faire un tas de rognures de bois sous ma chaise. De même qu'avec mon bureau, un Opinel et une grosse envie de peloter Maryvonne, j'étais capable de graver pour l'éternité “Marre Yvonne cé toit que jème” !


En mai 68, il ne m'a fallu qu'une guitare, un carnet d'absences bien rempli et des copines délurées pour réussir haut la main mon redoublement en BTS.


Toute ma vie j'ai su que mon esprit inventif et débrouillard m'ouvrirait bien des portes... à ce propos je vous parie n'importe quoi qu'avec mon code à 3 chiffres (ou peut-être bien 4), les coordonnées GPS de ma banque et une petite demi-heure je leur rafle 300 euros au distributeur sans qu'ILS s'en rendent compte.
ILS, ce sont ceux qui avaient planqués les billets en toute confiance!


Chaque jour que Dieu fait je m'étonne de ce don hérité de mon oncle Hubert et qui fait de ma vie une aventure formidable.
C'est lui qui disait “Trois fois rien c'est mieux que pas grand chose”, lui qui avec son vélo de course, un plan du métro de Londres et quelques tickets restaurant avait déniché Anastazia au 'Polak assoiffé' rue Oberkampf dans le 11ème... mais tout ça je l'ai déjà raconté dans le défi#209.


Toute la nuit dernière avec une pomme d'arrosoir, un vieux morceau de pneu rechapé et un rouleau d'essuie-tout j'ai réussi à imiter le brame du cerf et même si les voisins n'ont guère apprécié je suis content et oncle Hubert - grand chasseur devant l'Eternel - aurait été fier de moi.


Aujourd'hui je me suis Oups... amusé à mééélanger du Oups... rhum, de la peau d'iguane râpée et de la menthe fraî...fraîche... Oups... c'était marrant, et d'ailleurs j'ai baptisé ça un Mot-rit-tôt.  





























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