lundi 3 octobre 2016

Poète en chaussettes

Publié aux Impromptus Littéraires d'après le vers de Charles Baudelaire dans son poème "Parfum exotique"






Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,
dans un élan soudain, vision de porcelaine
tu avais retiré ton petit pull vert laine
ouïssant des violons les langueurs monotones

et quand j'ai butiné de ma bouche gloutonne
ton sein si effronté, turgescent, beau... de l'air!
j'ai bien cru défaillir au seuil crépusculaire
j'ignorais qu'en ce temps les fleurs du mal boutonnent

D'une couche d'humus on a fait notre lit
de feuilles mordorées un drap bien inutile
j'ai de ton mousseron découvert le pistil

et vécu ce soir-là le plus beau des automnes
j'avais gardé aux pieds (tu ris) mes Burlington
j'aime sortir couvert sinon... c'est la chienlit

2 commentaires:

  1. Le mousseron d'automne ? Le Clitocybe nébuleux donc...
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Clitocybe_n%C3%A9buleux

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