Publié aux Défis Du Samedi
Si
j'aurais su qu'y suffirait d'agiter les pinceaux dans l'huile et s'appeler Léonardo pour faire apparaître sur un panneau un peu plié
en
peuplier le demi-sourire énigmatique qui déchire grave la planète,
reluqué chaque jour par vingt mille mateurs, convoité par des gros
mythos et aujourd'hui si inaccessible derrière son carreau
blindé, une putain de croute clonée, détournée, parodiée, charriée
et même chantée... ben, j'aurais tété peintre au lieu d'être enquilleur.
On
aura beau Paul&Mickey sur le blaze de
la ragazza qu'a posé, bonimenter sur la technique à Di Caprio,
analyser la risette au microscope, débiner sur ses émotions - 83% joice,
9% salope, 6% pétocharde et 2% soupe au lait, à ce qu'on
dit - calculer le timbre de sa voix, la gaffer enceinte, se berlurer
qu'elle était paralysée de la tronche, Ma'ame Lisa del Giocondo, la
Monna, ma Madonna, ma Joconde a pas fini d'allumer le
populo.
Avec
le temps elle est plutôt mal barrée ma
Mona et son ciel est moins blue, les couleurs moins girondes, le
vernis a bruni – et Carla aussi - mais elle est encore là, icône à
perpète, captivante, emberlificoteuse et incontournable (en un
seul mot).
Ma Mona, j'la kiffe
grave!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire