dimanche 16 octobre 2011

Mea culpa

 
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A l'heure où le soleil noyant la pierre blanche
dessine de grands vits roides et lumineux
une nonne rêveuse oubliant son roman
tripote son surplis, écarquille les yeux

Elle y voit à mesure que l'astre s'abbesse
tant de moines cloîtrés, bedeaux libidineux,
descendants de Bourbon plus que de vin de messe
déambuler, voûtés du moins pas assez pieux

Bien loin des Isabeau, des Marie de Bretagne
caressant de son pied tous ces mâts de cocagne
elle joue aux barreaux de sa prison dorée

Demain serrant plus fort la ceinture de laine
comme une punition à ses pensées malsaines
elle ira tâter l'ombre du grand prieuré


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