jeudi 28 août 2014

Aujourd'hui succession de bruits

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours avant le petit dej ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
Drrr, Drrr
Bahhhh (baillement)
Scratch, Scratch
Zip
Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc, Clonc (oui, 14 marches, et alors?)
Glou, Glou, Glou
Clang ! (P..... de tiroir)
Vrououououou, Cling (tous les micro-ondes font Cling)
Clang
Ouille ! (C'est chaud)
Slurp, Slurp
Miam Miam
Plop
Slurp, Slurp
Grumpf
GrrrreumUnf (grognement de contentement ou d'apaisement)
Hop
Toc, Toc, Toc !
Humpf
Hein ?
Euh... Oui... Patati, Patata, Patati, Patata, Patati, Patata, Patati, Patata... Zzzzzz
Zzzzzz Zzzzzz Zzzzzz
Hein ?
Euh... Non
Vlam (Emmerdeur!)
Slurp, Slurp
Miam Miam
Dring, Dring
Hein ?
Allo ?
ALLO ???
Pfffffffffffff...

mercredi 27 août 2014

Aujourd'hui ce petit coin de nature

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
A huit heures dix pétantes - comme chaque matin depuis quelques jours - Monsieur Ecureuil fait son marché.
Pourquoi huit heures dix ? Il a sûrement une bonne raison mais j'hésite à lui demander... il est si craintif.
En bonds successifs, en équilibre sur la barrière de bois qui nous sépare du champ voisin, il progresse... soucieux de garder dans sa bouche deux belles noisettes arrachées à notre arbre.
Surpris en plein petit-déjeûner, nous n'osons plus bouger de peur de le voir s'enfuir aussitôt.
Une des ses deux noisettes vient de tomber.
Il en sera quitte pour un aller-retour supplémentaire

lundi 25 août 2014

Règlement de compte à O.K. Corral

Publié aux Impromptus Littéraires sur le thème : Changement 
 


 

 
 
 
 
J'ai cru qu'il me suffirait d'abandonner ma casquette “L'esprit grand ouvert” du Conseil Régional des Pays de Loire contre un vieux Stetson racorni pour devenir un vrai cow-boy.
Question biftons - les liasses de billets verts débordaient de mes poches - je gagnais au change, en plus la devise de leur drapeau disait: “Ditat Deus” (Dieu enrichit), alors j'ai voulu y croire. Arizona, à nous deux!
 
A Seligman, on attend d'abord le touriste - de pied ferme - au bord de la mythique Route 66 mais moi je ne viens pas en touriste... plutôt en conquérant, en candidat au changement.
 
Passée la porte de Roadkill Café, la serveuse a tôt fait de me vendre son “Buffalo” burger grillé au barbecue avec cette “90 schillings”, une bière ambrée qui vous descend tout droit dans les santiags au son d'un jukebox rescapé des sixties.
Cette fois le changement c'est maintenant... bizarre... ça sonne faux, ici ça serait plutôt Yes you can!
Alors je cane... ou plutôt j'étouffe devant une démentielle part de tarte aux myrtilles.
Finalement c'est elle qui gagne (la tarte) because le café va fermer et je jette l'éponge.
Et mon changement?
Heureusement de l'autre côté du ruban bitumé de la 66, le Lilo's Westside Café m'envoie des signaux clignotants de néons roses. L'appel est trop fort.
L'irish coffee est à la carte mais pas dans les compétences de la serveuse, alors changement ou pas j'embraye sur une classique Margarita.
Ca parle beaucoup français autour de moi, beaucoup trop pour une immersion totale.
Vous venez d'où? Le Mans? Ah! Steve McQueen! Euh... c'est ça le changement?
 
Direction le motel - Historic Route 66 motel - incontournable, 'unmissable' et abordable.
Pour 70 dollars et l'estomac gonflé par ce big burger et l'énorme part de tarte aux myrtilles c'est un tout autre homme qui s'apprête à passer une première nuit de rêve dans cette chambre au décor années 60.
J'ai du mal à me reconnaître dans la glace... demain je réaliserai que la glace est un poster.
La chambre est au nom d'un certain Gallagher - c'est écrit sur la porte - et j'espère que c'est juste pour les touristes et que le gars ne va pas rentrer se coucher en pleine nuit: j'aime le changement mais quand même...
Nuit de rêve: c'est sans compter sur les trains de nuit, ces trains que j'ai aperçus la veille, une centaine de wagons tractés par quatre énormes locomotives et qui mettent quinze minutes à traverser la bourgade.
Nostalgie des trains à grande vitesse? Le jetlag me laissera toute la nuit pour y penser.
Au matin, retour à Roadkill café pour le petit déjeuner: la demi-portion de pancakes doit faire un kilo soit deux gros pounds que j'inonde de sirop d'érable histoire d'oublier les trains de nuit qui résonnent dans ma tête et cette insipide chose qu'ils osent appeller café.
Nostalgie d'un vrai petit noir? Faut que j'arrête de penser à tout ça.
Je suis venu pour le changement.
Parait qu'à quatre heures d'ici il y a des Monuments à visiter dans une vallée.
Je fonce, même si j'ai encore du mal avec leurs miles qui défilent (je croyais qu'on disait les miles dévissent) et leurs gallons d'essence qui s'évaporent.
Au bout de deux heures (heureux qu'ici aussi les heures valent soixante minutes) la pluie s'abat sur ma décapotable qui refuse de recapoter.
Grosse pluie bien sûr! Ici tout est gros et grand - les pancakes, les burgers et le flash flood - annoncé à grand renfort de panneaux - et qui déporte les téméraires dans un torrent d'eau boueuse et de branchages descendus de la montagne.
Jusqu'à aujourd'hui pour moi un flash flood c'était un MacDo!
Je ne verrai pas les monuments - en fait d'étranges montagnes sculptées et noyées dans une brume épaisse - trop occupé à diriger ma baignoire décapotable sur cette rivière impétueuse.
L'ai-je bien descendu, ce maudit flash flood que les locaux hésitent à franchir?
 
Ce jour-là j'ai dû être le seul frenchie que la police d'Arizona arraisonna.
Le jeu de mot ne les a pas fait rire du tout, peut-être à cause de la Winchester posée sur le siège passager... enfin, une réplique en plastic du calibre 44/40 à canon scié de Steve MacQueen dans Au nom de la loi.
 
Le changement c'est vraiment maintenant... je suis bien traité à la prison d'Etat de Tucson.
Et puis tout près de là on a tourné Règlement de compte à O.K. Corral en 56 avec Kirk Douglas et Burt Lancaster.
Ici on m'appelle Josh Randall... ça me change du bureau.
J'ai reçu une carte postale de Maryvonne, la secrétaire du patron... elle me souhaite beau temps.
Elle changera jamais celle-là!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Aujourd'hui essayé de

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours (enfin, j'essaie)... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
 
essayé de tronçonner au cutter deux longues vis plastic de 10 en passant la main droite dans une lumière de 185 x 130 sans toucher au mécanisme préalablement réglé tout en maintenant de la main gauche le robinet d'arrêt de l'arrivée d'eau principale reliée à l'entrée de la soupape-flotteur par un raccord souple de 50 de longueur en 12x17 équipé à chaque bout des joints caoutchouc adéquats tout en me tenant accroupi en équilibre précaire contre la cuvette provisoirement fixée par les deux grosses tiges filetées fournies à cet effet...
Pour faire court, je change les chiottes
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

samedi 23 août 2014

Aujourd'hui chaussures

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
A côté de mes pompes !
Je ne sais pas si c'est ce foutu décalage horaire de 9 heures à rattraper ou bien l'heure de vélo que j'ai passée ce matin sur le mythique circuit des 24 heures du Mans mais je suis à côté de mes pompes.
Alors vous n'aurez pas ma dissertation sur mon 40 fillette, mes pataugas ou mes blue suede shoes.
Vous n'entendrez pas parler du son du cor au fond des grandes godasses.
Je sors sur la pointe des pieds...
 

jeudi 21 août 2014

Aujourd'hui on conserve

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
 
Les piles usagées
les fusibles grillés
les lacets cassés
les agendas périmés
les calendriers des postes
les talons des chéquiers
les boîtes vides
les boîtes pleines de je ne sais quoi
les clés de cadenas perdus
les cadenas de clés perdues
les clous rouillés
les vis sans écrous
les écrous sans vis
les cartes postales
les timbres oblitérés
les facturettes de supermarché
les mouchoirs troués
les briquets vides
les petits bouts de ficelle
les grands bouts de ficelle avec noeuds
les bougies d'anniversaire
les notices d'appareils disparus
les vieux appareils sans notices
les cartes d'embarquement
les cadeaux de tante Suzette

mercredi 20 août 2014

Aujourd'hui au téléphone

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
 
Depuis que j'ai appris que les requins bouffaient les câbles de fibre optique enfouis au fond des océans, je ne vis plus.
Depuis que j'ai réalisé que les communications de ma box « naviguent » dans les abysses, je ne vis plus.
Depuis que je sais que mon téléphone ne tient qu'à un fil, celui relié à cet étrange et capricieux boîtier, je ne vis plus.
Aujourd'hui mon opérateur vient de m'écrire pour me dire qu'il va remplacer gratuitement ma box par une autre box, je ne vis plus.
Je réalise que je vis provisoirement dans un monde de requins...
 

mardi 19 août 2014

Fantasmes

Publié sur le site MilEtUne sur le thème :Le sommeil des femmes, l'écume des saisons, les festins de métal, l'alphabet des imbéciles
 
 
 
 
Dans le sommeil des femmes il est des rêves étranges
où de blonds chevaliers aux visages d'archange
les sauvent de satyres lorgnant sur la ceinture
qui garde leur vertu de toute forfaiture.
 
Epargnées de l'affront d'un festin de métal
et de gueules rouées au bucco-génital
c'est par de longs soupirs qu'elles s'apaisent enfin
remerciant les Dieux et ces preux séraphins.
 
Passent sur leurs yeux clos d'invisibles frissons
à leur bouche charnue l'écume des saisons
à l'orage grondant succède l'éclaircie.
 
Je contemple leur front, leur nez, leur cou gracile
croyant qu'elles songent à moi, j'y perds (pauvre imbécile)
jusqu'à mon alphabet, et le sommeil aussi.  
 

Aujourd'hui en gros

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive en gros tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
 
Grosso-modo selon la locution latine bien connue, à peu près, autrement dit approximativement, roughly comme diraient les rosbifs et sans entrer dans les détails, plus ou moins à vue de nez ou à vue tout court et sans vouloir tergiverser, balancer, chicaner, discutailler, ergoter, pinocher comme on dit au Chili, polémiquer comme on dit chez Disney car vous allez me trouver enquiquinant, affligeant, interminable, pénible ou tout bonnement chiant et je n'ai pas envie d'être chiant, je dirai donc qu'aujourd'hui, en gros, j'aurai réussi à écrire au bas mot... une centaine de mots.
Comment ça cent deux?
C'est vous qui pinaillez !

lundi 18 août 2014

Aujourd'hui cinq mots essentiels

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 
 
Welcome to Fabulous Las Vegas
 
Cinq mots essentiels pour poursuivre le rêve, oublier le jetlag, le crachin, la fraîcheur sarthoise, les factures, la pelouse à tondre, les valises à vider...
Combien de fois a t'on entendu Welcome, you're welcome ?
Excès de politesse ou sésame pour un « tip », un pourboire vital pour le serveur ?
Peu importe
Qui dit que les américains sont indifférents, invivables?
Et ce mec qui m 'interpelle et me raconte sa vie tandis que je fais le plein d'essence sur le chemin de l'aéroport... Where do you come from ? France ? Ahh !

jeudi 7 août 2014

J'ai craqué

Publié aux Impromptus Littéraires sur le thème de la question Pourquoi? 
 
 
 

 
 
 
 
Pourquoi? Longtemps j'avais attendu cette question et en même temps je la redoutais à chaque interrogatoire qui démarrait avec la toute première sonnerie du réveil-matin (qu'est-ce qui sonne comme ça) jusqu'à mon premier ronflement du coucher (qu'est-ce qui ronfle comme ça) et souvent même la nuit quand elle me réveillait pour me harceler au milieu de mon rêve (qu'est-ce qui rêve comme ça) , car moi je rêvais - bien qu'elle en doutât et qu'elle fit tout pour m'en faire sortir - mais je tenais bon (qu'est ce que tu tiens), j'esquivais avec plus ou moins de facilité tous ses bâtons dans les roues (c'est quoi ces roues) , ses chausse-trappes, ses traquenards, tous ces pièges grossiers qu'elle me tendait subrepticement (c'est quoi subrepti-machin), sournoisement, insidieuse et perfide (qui est perfide, ici) , trop heureuse de semer le doute dans mon esprit, de m'obliger à réfléchir longuement au risque de boire mon café froid, au risque de partir au travail la boule au ventre ou de rentrer à la maison à reculons par peur de croiser son regard inquisiteur (quel regard inquisiteur) et son chignon en bataille (qui a pris mon sèche-cheveux), mais jamais je n'avais éludé aucune de ses sempiternelles questions à propos de ma vie d'avant, de la marque de mes chaussettes, du montant de mon découvert bancaire ou de mon goût démesuré pour les blagues Carambar dont ma préférée “Que se fait un schtroumpf quand il tombe... un bleu” qui ne la fit jamais rire (qui est-ce qui rit), pas même la première fois, et toutes ces autres questions sur la date du prochain contrôle technique (où est le frein à main), du prochain relevé du compteur électrique (qui a encore pris mon sèche-cheveux) ou du dernier bilan sanguin du pépé (que va t'on faire du pépé) et auxquelles je répondais du tac au tac, ce qui déclenchait chez elle une crise aiguë de dermatite atopique (de derma quoi) qui lui faisait des cuisses de homard (c'est comment un homard) et par voie de conséquence une batterie de questions techniques pour lesquelles j'avais dû intégrer un groupe d'éducation thérapeutique en dermatologie situé à l'autre bout de la ville (où ça) et que je fréquentais tard le soir, d'où toutes ces questions soupçonneuses qui m'obligeaient à dîner froid vers minuit (c'est quand qu'on va se coucher) jusqu'à ce qu'un jour ou peut-être une nuit - je ne sais plus - (qui c'est cette Barbara) survienne cette question: Pourquoi? alors j'ai craqué (c'est quoi qui a craqué) et dans un soupir de découragement mêlé de honte j'ai répondu un Parce que.   
 

vendredi 1 août 2014

Aujourd'hui mangé

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.
Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.
Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!
 

 
un reste de melon, pas très fameux mais il ne pouvait pas rester là.
deux restes de fromage : un reste de Brie et un reste de roquefort qui n'auraient rien gagné à rester là.
un reste de tomates qui auraient eu une sale gueule à notre retour, et puis il faut bien finir le reste de vinaigrette.
un reste de faisselle agrémenté de quelques fraises du potager.
un reste d'un lot de yaourts qu'on ne peut pas décemment mettre dans un bagage-cabine.
un reste de rosé d'origine corse et de destination... mon gosier.
Bon, ben voilà... parés au décollage