Dans le sommeil des femmes
il est des rêves étranges
où de blonds chevaliers aux visages d'archange
les sauvent de satyres lorgnant sur la ceinture
qui garde leur vertu de toute forfaiture.
Epargnées de l'affront d'un festin de métal
et de gueules rouées au bucco-génital
c'est par de longs soupirs qu'elles s'apaisent enfin
remerciant les Dieux et ces preux séraphins.
Passent sur leurs yeux clos d'invisibles frissons
à leur bouche charnue l'écume des saisons
à l'orage grondant succède l'éclaircie.
Je contemple leur front, leur nez, leur cou gracile
croyant qu'elles songent à moi, j'y perds (pauvre
imbécile)
jusqu'à mon alphabet, et le sommeil aussi.
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