C'est
à la croisée des chemins 
dans
   l'ombre des voutes cintrées 
   
que
   nous nous sommes rencontrés 
   
tu
   grimaçais, j'ai pris ta main. 
   
Les
   traîtres pavés des ruelles 
   
avaient
   blessé ton pied gracile 
   
j'y
   ai posé l'onguent d'argile 
   
louant
   le sort providentiel. 
   
Dans
   tes yeux je me suis échoué 
   
le
   zéphyr a troussé ta jupe 
   
tu
   n'as rien fait pour le déjouer 
   
ni
   toi ni moi n'étions dupes 
   
lutter
   eut été inhumain 
   
à
   notre croisée des chemins... 
   

Lutter ? surtout pas !
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