J'écris sous la torture et ça me plait. Parce que j'aime les contraintes, parce que "même grasse, la risette du Mans n'a jamais fait de mal à personne" et parce que "Ne rien dire, nuit gravement à la santé"
mercredi 20 octobre 2010
Langue de vipère
Faire le portrait, réel ou imaginaire d'une langue de vipère, c'est facile par les temps qui courent.
Quand on voit c'qu'on voit, qu'on entend c'qu'on entend et qu'on sait c'qu'on sait, il suffit de délier sa langue, sa mémoire ou son imagination.
"Voyez vous, docteur, tout a commencé par un goût aSsside dans la bouche"
"Quel genre de goût acide?"
"Ssss...Et ben comme Sssselui des tartes aux pommes de ma gourdaSssse de cousine"
"C'est celà, oui"
"Ensuite j'ai eu l'impression que ma langue allait Sssse couper en deux"
"En deux dites vous?"
"Oui, Ssss... on aurait dit que j'étais deux à parler comme les vieilles commères du Ssssinquième!"
"C'est celà, oui"
"Et puis je m'suis mis à baver dès que j'ouvrais la bouche"
"Et vous bavez souvent?"
"Tout l'temps, comme la groSssse vache qui répond au téléphone quand j'appelle chez vous"
"C'est celà, oui"
"Alors quand j'ai commencé à Ssssiffler, je m'suis décidé à venir vous voir"
"Mais vous sifflez ou vous persifflez?"
"Ben vous entendez pas? Ssssa fait dix minutes que j'siffle"
"Humm... je vois. Seulement ici vous êtes chez le docteur Lang-Devy fils... pour le vétérinaire Lang-Devy père, c'est la porte en face"
"MerSsssi docteur"
Publié Sssse jour Ssssur le Ssssite des Impromptus Littéraires... Ssss
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