Et alors? Oui, on a franchi le portail
D'abord fallait pas nous l'interdire
Et pis y faisait chaud
C'était un samedi, jour des Défis
Ils nous avaient bien interdit
de pénétrer ce paradis
mais on aimait trop l'herbe folle
qui nous chatouille les guiboles
Tu m'as souri, quelle merveille
tu avais ton bel appareil
celui qui te fait zozoter
et fait penser aux barbelés
Mais la tentation était forte
enfer ou paradis, qu'importe
tu m'as dit "z'ai envie aussi"
ça sentait déjà le roussi
On a franchi en flageolant
ce portillon bringuebalant
avec son vieil arceau rouillé
qu'un vieillard sot avait fixé
Je revois tes cheveux bouclés
qui s'y étaient tant emmêlés
que j'ai dû sortir le laguiole
et je t'ai fait la coupe au bol
Tu ressemblais à un garçon
mais tu m'as prouvé le contraire
en arrachant mon caleçon
avec ton appareil dentaire
On a fermé le portillon
en jetant un dernier regard
l'air était plein de papillons
j'avais un trou à mon falzar
Chacun a pris son avoinée
moi pour l'accroc, toi les cheveux
ils auront beau nous cuisiner
ce portillon n'est qu'à nous deux
de pénétrer ce paradis
mais on aimait trop l'herbe folle
qui nous chatouille les guiboles
Tu m'as souri, quelle merveille
tu avais ton bel appareil
celui qui te fait zozoter
et fait penser aux barbelés
Mais la tentation était forte
enfer ou paradis, qu'importe
tu m'as dit "z'ai envie aussi"
ça sentait déjà le roussi
On a franchi en flageolant
ce portillon bringuebalant
avec son vieil arceau rouillé
qu'un vieillard sot avait fixé
Je revois tes cheveux bouclés
qui s'y étaient tant emmêlés
que j'ai dû sortir le laguiole
et je t'ai fait la coupe au bol
Tu ressemblais à un garçon
mais tu m'as prouvé le contraire
en arrachant mon caleçon
avec ton appareil dentaire
On a fermé le portillon
en jetant un dernier regard
l'air était plein de papillons
j'avais un trou à mon falzar
Chacun a pris son avoinée
moi pour l'accroc, toi les cheveux
ils auront beau nous cuisiner
ce portillon n'est qu'à nous deux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire