Voici la recette du cocktail:
Deux huitains d'octosyllabes et un quatrain d'octosyllabes qu'on appelle l'envoi.
Les rimes sont disposées en ABABBCBC.
Le dernier vers de toutes les strophes est le même, c'est un refrain.
L'envoi débute par l'apostrophe au dédicataire du poème, souvent Prince.
(Ici, le Prince c'est le mec qui porte le barda, et c'est tant mieux)
Marcher dans les sentiers boueux
avoir des ampoules aux orteils
les plans à la mords-moi-le-neud
où l'on prend des coups de soleil
à chercher de maigres groseilles
des pissenlits pour la salade
et risquer le dard des abeilles
Moi j'aime plutôt la ballade.
Porter un sac ahurissant
à vous tuer le bas du dos
sur un K-way envahissant
bossu comme Quasimodo,
ça tient du stage commando
du pas léger d'un plantigrade
quand l'allure va crescendo
Moi j'aime plutôt la ballade.
Prince, va-t'en par les chemins
reviens les pieds en marmelade,
tu peux bien finir sur les mains
Moi j'aime plutôt la ballade.
avoir des ampoules aux orteils
les plans à la mords-moi-le-neud
où l'on prend des coups de soleil
à chercher de maigres groseilles
des pissenlits pour la salade
et risquer le dard des abeilles
Moi j'aime plutôt la ballade.
Porter un sac ahurissant
à vous tuer le bas du dos
sur un K-way envahissant
bossu comme Quasimodo,
ça tient du stage commando
du pas léger d'un plantigrade
quand l'allure va crescendo
Moi j'aime plutôt la ballade.
Prince, va-t'en par les chemins
reviens les pieds en marmelade,
tu peux bien finir sur les mains
Moi j'aime plutôt la ballade.
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