J'écris sous la torture et ça me plait. Parce que j'aime les contraintes, parce que "même grasse, la risette du Mans n'a jamais fait de mal à personne" et parce que "Ne rien dire, nuit gravement à la santé"
vendredi 26 décembre 2008
Alphabet de Noël
A l'heure où les mirettes voudraient bien se fermer,
B ien des bambins fourbus s'efforcent de veiller;
C 'est le moment magique où l'on croit distinguer
D ans l'âtre refroidi, des bruits de cheminée.
E st-ce le Père Noël chargé de ses paquets?
F aut-il fermer les yeux de peur de l'effrayer?
G lisser dessous la table et ne plus respirer,
H aïr ce maudit chat qui joue sur les chenêts
I l va briser le rêve et va tout faire rater...
J urer fort dans sa tête qu'on a été très sage,
K yrielles de promesses qu'on se jure de tenir,
L es efforts semblent vains, rien n'a l'air de venir
M algré les yeux rivés, attendant l'équipage.
N i rennes bondissants, ni hotte débordante,
O h! Ne nous dîtes pas "le meilleur, c'est l'attente";
P ère Noël, un effort... on baille à qui mieux mieux
Q ui peut te retenir ? Un bouchon dans les cieux ?
R epus d'un grand festin, les parents endormis
S 'imaginent qu'on est bien au chaud dans nos lits.
T oi, gentil père Noël, exauce ma prière,
U n merveilleux cadeau, pour moi et pour mes frères,
V oir enfin à nos pieds un grand chemin de fer,
W agonnets et locos menant un train d'enfer,
X tel un croisement et son garde-barrière...
Y a des nuits comme ça, bien belles sur la Terre,
Z en peux plus, Z'ai sommeil... Ze verrai bien demain.
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