jeudi 21 avril 2016

Mes brèves du 21-04-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Des milliers d'abeilles prennent d'assaut une bijouterie de Montpellier
Des poinçons abeille... pas de doute, c'est du 18 carats


Cour suprême des Etats-Unis: Douze avocats sourds et malentendants prêtent serment
Oui mais baveux quand même


Un message, dans une bouteille jetée à la mer, retrouvé 108 ans après
Pour la consigne de la bouteille, il y a prescription

mercredi 20 avril 2016

Le fil à la patte

Publié aux Impromptus Littéraires sur le thème de l'uchronie:
L’auteur d’une uchronie prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l’issue pour ensuite imaginer les différentes conséquences possibles.






En ce 2 juin 1896 dans le train qui le ramenait d'Angleterre vers son Italie natale, le jeune Guglielmo se sentait bien triste et incompris.
Si le gouvernement italien n'avait vu aucun intérêt à son invention, il attendait beaucoup des rosbifs mais ceux-ci lui avaient ri au nez après son expérience avortée... et un angliche qui vous rit au nez ça vaut bien une paire de calottes du père Marconi !
D'ailleurs, du haut de ses vingt deux ans il allait encore prendre une paire de calottes.
Comment un italien émigré avait-il osé aller défier les scientifiques britanniques?
Il entendait déjà la voix de son maître et eut un sourire amer ; les frères Pathé venaient d'avoir plus de chance que lui avec leur gramophone – mélange d'essoreuse à salade et de cornet géant – Nom d'un chien !
Sans compter Tesla et Edison, ces deux monstres qui se disputaient la vedette à coups d'inventions, défendant qui le courant continu qui le courant alternatif au point d'accoucher de cette monstrueuse chaise électrique... que n'imaginait-on pas au nom du progrès et de la science!
Comble de honte, un de ses compatriotes un certain Italo Marchiony venait de mettre au point l'affaire du siècle, le cône de crème glacée, alors qui se soucierait d'un gamin qui tape du morse au bout d'un fil en priant Dieu qu'on le recoive à l'autre bout ?

Après les « Buono a nulla» (Bon à rien) du vieux Giuseppe viendraient les « Oublie toutes ces bêtises » puis on lui dirait de trouver un vrai boulot, de fonder une famille et tutti quanti.
Il serait carabinier ou conducteur de tramway, épouserait une bolognaise bien nourrie aux spaghetti, lui ferait quelques marmots et la famille serait contente.
Et dire qu'un an plus tôt dans les Alpes suisses il avait réussi à transmettre sur un kilomètre et demi quelques ti-ti-ti-ta-ta-ta entre deux antennes grâce aux ondes de Monsieur Hertz, au cohéreur de Monsieur Branly et aux antennes de Monsieur Popov.
Le vieux Giuseppe s'était marré : « Branly et Popov ! On se croirait à la commedia dell'arte!»
Guglielmo est abattu, lui qui s'imaginait riche et célèbre roulant à bord d'une Alfa Roméo et écoutant des programmes musicaux à distance; il appellerait ça un... autoradio !

15 avril 1912: Guglielmo épouse Carla Bronzi – un mannequin turinois issu d'une famille de musiciens – sous les yeux ravis de son vieux tandis qu'un paquebot dénommé Titanic embrasse un iceberg dans le silence le plus total.
Morse avait pourtant imaginé le SOS … --- … mais pas le fil invisible qui relierait les hommes pour leur sécurité et leur confort.

Dix ans plus tard en 1922 nait la BBC – la Brown, Boveri et Cie – compagnie de matériel féroviaire où Guglielmo va se rendre célèbre en imaginant l'affichage de sécurité “è pericoloso sporgersi” qui évitera tant de défenestrations.

1924: Emile Pathé – l'inventeur du gramophone qui avait tiré un sourire amer au jeune Guglielmo un 2 juin 1896 – prend sa retraite et cède ses intérêts à... personne.

13 ans plus tard, le 20 juillet le petit Guglielmo devenu vieux comme son vieux s'éteint à Rome, emportant avec lui son obsession de tous les instants: créer un monde sans “filo alla gamba”.

Un monde sans fil à la patte! Quelle utopie!
On est au XXIème siècle et je souris en écoutant les enfants jouer dehors avec le dernier jeu à la mode: une ficelle et deux couvercles de boîte à cirage.
Leurs rires clairs m'amusent et me rassurent. Stop. Je me sens bien. Stop. Je travaille dans une fabrique de fils de cuivre. Stop. Je suis payé au kilomètre. Stop. Je tréfile plus pour gagner plus. Stop...
Je ris. Pardonnez-moi ce style télégraphique qui m'a donné la mauvaise habitude de dire Stop à tout instant. Stop.

Mes brèves du 20-04-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Hambourg : Deux manchots gays sont transférés dans un zoo pour vivre leur amour
En résumé c'est deux phoques


iPhone : retour aux sources avec un dos en verre ?
Il me semble que le dos a toujours été l'envers


Los Angeles : un étudiant de l'université de Berkeley expulsé d'un avion pour avoir parlé arabe au téléphone
Le téléphone arabe, c'est has-been... non mais Allo quoi !

mardi 19 avril 2016

Mes brèves du 19-04-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Allemagne. Des puces vont remplacer les dates de péremption
Pour mieux “sauter” la date limite ?


Huit Français sur dix approuvent l'éviction de Benzema à l'Euro 2016
Les deux autres ne savent pas qui c'est


Lu dans Le Parisien: Accès à Internet : de moins en moins de pannes, réparrées de plus en plsu rapidement
Il faudrait aussi réparer le clavier

lundi 18 avril 2016

”Quésaco ce bordello?”

Publié sur le site MilEtUne Histoires d'après le tableau de Vicente Romero Redondo




Condamnée par la méchante reine Regina-Pepperonia à coudre tous ses jupons pour ses cours de flamenco royal, la belle Manuela dite la belle de Cadix eut tôt fait d'aller quérir une machina de coser chez une vieille catalane qui tenait un dépôt-vente (de l'espagnol déposita-venta) de castagnettes, de tchic-atchic-atchic-aïe-aïe-aïe et de machines à coudre et à découdre en tous genres.
Voyant qu'elle n'y entravait que dalle en couture, la vieille lui prodigua ( de l'espagnol prodiguar) quelques conseils utiles pour une novice.
La belle Manuela fut dépitée d'apprendre qu'il n'existait pas de patron pour les jupons tant la coupe était simple; elle en aurait volontiers découpé un à défaut de découper sa patronne...

De retour au château, elle s'installe dans son fauteuil Manuela – celui en rotin immortalisé au cinématografico par Sylvia Christella – et se met au taf, cousant jupons bouffants, à volants, à dentelle et à j'en-passe-et-des-meilleurs... et vazy que j'te couds et vazy que j'te couds tant et si bien que la machina de coser en vrombit à faire trembler toutes les enceintes du château.
Et zig et zag... tire que te tire la navetta et la bobinette cherra (de l'espagnol cherra) ...
Dérangée pendant la siesta, la méchante reine Regina-Pepperonia déboule plus vite que son escorte de bras-cassés et surgit derrière la belle Manuela en s'écriant :”Quésaco ce bordello?”
Dans un geste qu'on ne voit que dans les contes, la belle Manuela met le petit doigt sur la couture en signe de respect et de soumission mais la machina s'est emballée et lui pique son joli petit doigt.
”Quésaco ce bordello?” se récrie la reine Regina-Pepperonia qui n'a pas eu la réponse à sa première question.
Les yeux baissés sur son affreux petit doigt sanguinolent, la belle Manuela répond :”Ôh marraine, ce n'est qu'une machine qui cousoit, du tulle qui fronçoit et mon petit doigt qui saignoit”
“Je ne suis pas ta marraine, espèce d'insolente au doigt sanguinolent!” re-recrie la reine Regina-Pepperonia qu'on appellera la reine R-P pour faire plus (corto) court.
“Ôh ma reine, je ne prétends pas être votre filleule” soupire la belle Manuela juste avant de choir dans les pommes.
“Ramassez-moi ces pommes sur-le-champ” ordonne la reine R-P qu'on appelle ainsi pour faire plus corto que Regina-Pepperonia à son escorte de bras-cassés “et portez-les chez les frères Grimmo pour leurs contes... il s'en trouvera bien une empoisonnée pour leur Blancanieves!”
Sitôt dit sitôt fait, l'escorte ramasse les pommes sur-le-champ et s'en retourne comme elle était venue mais avec les pommes en plus et sans la belle Manuela qui dort d'un profond sommeil qui durera cent ans...

Cien agnosses plus tard (pas facile d'écrire años sur un clavier françois)

La belle Manuela s'éveille tétanosée (de l'espagnol tétanos) et tétanisée... son petit doigt au sang coagulé (sangria en espagnol) lui dit qu'elle a dormi longtemps, ce que lui confirme la nouvelle reine Nabilla-Nonméalloquoi qu'on appellera Double N pour faire plus court.
Nonobstant le petit doigt tétanosé, Double N n'hésite pas à lui confier la réalisation de sa nouvelle collection de vêtements fun, jazzy et glamour (de l'espagnol glamour).
L'histoire se termine là car elles furent heureuses et eurent beaucoup de pesetas (de l'espagnol euros... ou le contraire)


Mes brèves du 18-04-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Monnaie: Le billet de 500 euros devrait disparaître dès 2018
Bof! Les grosses coupures, c'est pas fait pour mes petits doigts


Sécurité routière : pourquoi les vitres teintées vont-elles disparaître
Nouvelle démarche de transparence du gouvernement ?


Auto. Les Français achètent des voitures de plus en plus chères
Parce qu'elle sont de plus en plus chères...

dimanche 17 avril 2016

Mes brèves du 17-04-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Cléopâtre avait un vibromasseur en papyrus rempli d'abeilles
Ça en fait des dards !!


Game over: Il perd toutes les données de son entreprise à cause d’une ligne de code
Ouf! J'avais compris “à cause d’une ligne de coke”


Finistère: Une rivière bretonne, l’Odet, est polluée au beurre.
Dorénavant, on ne la descendra plus en tartane mais en tartine