J'ai la main sur la poignée de la porte...
et je voudrais gronder "Que le diable t'emporte"
j'ai toujours exécré qu'on m'arrache à mon rêve
je sens dans tes sanglots que la nuit sera brève.
J'ai la main sur la poignée de la porte...
ici comme au vieux lit il manque ces deux pieds
qui font que c'est bancal, tordu de telle sorte
que mes alexandrins en sont tout estropiés.
J'ai la main sur la poignée de la porte...
dans tes yeux terrifiés, un diable vocifère
ton petit coeur perdu fait que le mien se serre
Alors tout contre toi c'est en chien-de-fusil
que je m'en vais chasser les monstres de ta nuit
j'ai la main sur ta joue, j'ai mal aux reins, qu'importe...
publié aux Impromptus Littéraires
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