“Celle-ci pour t'avoir mis au
monde avant l'heure
et cette autre venue en t'ayant trop souri
celle-là pour m'avoir fait mourir de
frayeur
et ces autres cachées derrière mes cheveux
gris”
Elle en a essuyé des orages et des grains
et connu bien des joies auxquelles elle se
raccroche
mais les images fuient, qui paraissaient si
proches
sa mémoire a fondu comme peau de chagrin
Devant les grands cyprès on lui met son
fauteuil
et ce qu'elle aime tant, sa veste
d'organdi
tout le monde est gentil pension des
Ecureuils
Feuilletant de sa vie le grand éphéméride
Jeanne chauffe ses os au soleil du Midi
sous le chapeau jauni, elle compte ses
rides
publié sur le site
Mil Et Une
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