Publié aux Impromptus Littéraires sur le thème du film cher à Beineix
Aux
quatre coins du port tu pourras me chercher
fouiller
les bars minables où tu traînes ta bile
et
l'impasse sordide au sang indélébile
tu
ne m'y verras point, pas plus qu'au vieux marché.
J'ai
rompu les amarres à mon coeur attachées
gommé
tes alibis et tes belles paroles,
du
docker amoureux je m'écarte et m'envole
je
quitte ce taudis où tu as tout gâché.
Il
parait que là-bas luit un soleil nouveau
que
les hommes sont bons et les amours sincères
je
quitte ma défroque de bouc-émissaire.
Je
sais que l'on m'attend au royaume édénique,
je
serai déjà loin de ce monde cynique
quand
glissera la lune dans le caniveau
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