Publié sur MilEtUne d'après le tableau de Van Gogh
Je
roulais en direction d'Auvers-sur-Oise – assez vite, je dois le
reconnaître – attiré par la curiosité du lieu et de son
histoire.
Je
l'avoue. Je n'ai pas vu l'enfant à l'orange.
J'ai
freiné de toutes mes forces. Quel choc!
Il
était là, ce drôle de petit tableau, frais et rose comme une
bonne intention.
Le
maître l'avait peint à peine un mois avant le drame, avant son
suicide par balle en pleine poitrine.
Garçon
ou fille, peu importe, le petit diable était là bien vivant et même
s'il avait trôné à côté du cercueil du maître dans cette pièce
funéraire improvisée, il était plus que vivant.
J'ai
effleuré du regard ses joues roses et sa robe bleue et j'ai repris
ma route... prudemment.
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