Quand
j'en aurai fini avec ces vieux penchants
qui me trouvent au matin le cul par dessus
tête
et le cerveau lavé de terribles
tempêtes,
agrippé au parquet, tanguant et
trébuchant.
Quand j'en aurai assez de ces regards
obliques
qui peuplent les maisons de ma
ville-fantôme,
quand j'en aurai assez de pleurer comme un
môme,
que je saurai dire NON aux venins
ataviques.
Le grand vent qui courbait façades et
toitures
qui hurlait à la mort à chaque coin de
rue
à jamais s'éteindra en soupirs
incongrus.
Je me redresserai, délivré de mes
pièges,
d'un grand trait de pinceau rompant le
sortilège
je reprendrai enfin mes leçons de
peintures.
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