Publié sur Mil Et Une
Bien loin des beaux marchés d'Aubagne ou
d'Avignon
dessous le grand beffroi qui garde la ruelle
il est un paradis mi-pêche mi-brugnon
aux parfums de lavande et d'huiles essentielles
La fève y croque-au-sel et l'ail y fanfaronne
“Adiou...Coume vai? E patin e coufin”
la truffe t'estourbit, le melon cavaillonne
tu sens monter en toi une 'petite' faim.
A gonfler les jupons, les châles provençaux
le vent de Soulèu en oublie son accent
et le peintre surpris en lâche ses pinceaux,
il semble distinguer comme un air d'opéra,
ne veux rien oublier au tableau mûrissant,
ici un tian vaut bien mieux que deux tu l'auras.
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