Je
sais qu'un jour viendra où lassées de leur gangue
dans leurs ailes de plomb retenues
prisonnières
l'hirondelle engourdie et la pervenche
exsangue
à l'appel du printemps quitteront leurs
verrières.
S'évaderont des nefs et des maisons
bourgeoises
vert et jaune d'argent, sanguine,
vermillon
fleurons, feuilles, pétales en rosaces
turquoises,
trop heureux d'échapper enfin aux
croisillons.
Le printemps entrera dans ces maisons trop
froides,
au choeur des basiliques, aux absides
funestes
dans le bris fracassant de mille éclats
joyeux.
Vous verrez les oiseaux en vibrantes
escouades
se fondre dans le bleu de la voute
céleste
et les maîtres verriers n'en croiront pas
leur yeux.
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