Publié aux Impromptus Littéraires sur le thème: Les
ombres et la lumière de l'été
A
l'heure où - ventres pleins et esprits empégués
les
adultes opéraient leur sieste crapuleuse
nous
étions condamnés à la pause ennuyeuse
séquestrés
au dortoir sans espoir de fuguer.
Trépignant
sur le lit je restais éveillé
recomptant
les moutons et bâillant aux corneilles
je
grimpais aux échelles embrasées de soleil
que
lançaient les volets disjoints sur l'oreiller.
J'étais
un baroudeur , un Joffrey de Peyrac
et
Angélique avait les yeux de ma cousine
rien
ne me résistait, pont-levis, sarrasines.
Un
jour je dirais tout, je viderais mon sac
je
leur dirais mon bois, ma hutte, mon marais
mais
pour l'heure, exalté, je gardais mes secrets
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire