Publié aux Défis Du Samedi
Signe
de ponctuation fabriqué à partir d'un tire-bouchon, le point
interrogatif est généralement entortillé à la fin d'une phrase et
signifie que tout ce qui précède était une question adressée au
lecteur de ladite phrase.
Le
point interrogatif appelle donc une réponse dans la mesure où le
lecteur a compris que ce qu'il venait de lire était une question et
qu'il peut y apporter une réponse.
Prenons
l'exemple de la phrase tirebouchonnée : Where is Brian?
La
question suppose que le lecteur sait lire a little of english,
connaisse Brian de près ou de loin et sache où il se trouve à cet
instant de la lecture de la question.
On
notera que le point interrogatif anglais a la forme d'un corkscrew
contrairement au point interrogatif français qui a la forme d'un
tire-bouchon (d'où la réputation des français).
On
pourrait se poser la question (That is the question) de savoir
pourquoi l'auteur a tant besoin de savoir où se trouve Brian mais la
question n'est pas là... (points de suspension)
D'après
le manuel Speak English Classe de 6ème, on sait que dans les
années 80, Brian se trouvait dans la kitchen c'est à dire la
cuisine.
On
peut supposer qu'aujourd'hui il n'y est plus – c'est une question
de bon sens – à moins qu'il y ait été séquestré par sa soeur
Jenny qui se cachait à l'époque dans la bathroom c'est à
dire la salle de bains.
Dans
les années 80 on ignorait le GPS, ce formidable outil qui permet
aujourd'hui de répondre précisément à ce genre de questions par
quelque chose d'imbuvable comme: Latitude 48.109717 Longitude
0.08172799999999825.
Je
précise que ceci n'est qu'un exemple de réponse et que Brian ne se
trouve pas là puisque ce sont les coordonnées de ma propre kitchen.
Je
n'aurai pas l'impudeur de donner les coordonnées de ma bathroom
que cette petite conne de Jenny aurait pu squatter dans les années
80.
Et
si c'était plutôt les voisins David et Helen Gray qui le
séquestraient?
Non!
Ne répondez pas, c'est juste une question, un exemple parmi des
milliers de questions que peut provoquer le tire-bouchon.
La
vraie question est de savoir si ce tire-bouchon est là pour tirer
les vers du nez au lecteur... à toi, lecteur.
Non!
Ne répond pas, c'est juste une question pour essayer d'aider à
comprendre.
Oublions
les Miller et les Gray et faisons comme si le tire-bouchon n'avait
jamais été inventé.
D'ailleurs
un auteur oublie rapidement sa question, trop occupé à écrire la
phrase suivante.
De
toute façon le lecteur est roi, un point c'est tout.
Donc le tire-bouchon est tissu du point d'interrogation??? Tu m'en diras tant !!!!!!!!!!! et le point d'exclamation alors? De quoi est il issu?
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