lundi 29 octobre 2018

Ca sert à quoi qu'on se décarcasse ?

Sur une question essentielle des Impromptus Littéraires




C'était en 1975 et on a oublié depuis longtemps qui de Gilbert ou de Marc Ducros se décarcassa pour trois fois rien, pour un mélange sournois à base d'herbes de Provence et d'aromates qui fait brailler les sardines même serrées dans un grand cabaret du samedi soir... là où « les Sars dînent à l'huile » comme nous avait prévenus Pierre Dac (qui en assaisonna par erreur son os à moelle) avant de disparaître ce 9 février de la même année, entraînant dans sa chute de grands hommes tels que Mike Brant 2 mois plus tard puis Franco (de porc) 6 mois après !

Tout ça pour ça ? pour finir en arête ou en squelette.
Pourtant nous étions prévenus : ne dit-on pas un squelette, des carcasses ?
Voilà la boucle est bouclée. Ce qu'on nomme l'effet papillon a provoqué à partir d'une maigre poudre de thym, d'origan et de marjolaine une véritable hécatombe.

Tandis que Ducros saupoudrait sur nos tables son mélange maxi hard, un certain Bill Gates – prenant le contre-pied – inventait en douce la fenêtre micro soft, celle qui s'est immiscée dans nos foyers pour tisser insidieusement sa toile.
Nul doute que ces deux géniaux découvreurs s'inspirèrent de cette phrase du visionnaire Alfred de Musset « Qu'importe le flacon ... pourvu qu'il ait l'opercule Fraîcheur qui protège des virus»

Les frangins Ducros auraient-ils dû se contenter de folâtrer dans la garrigue à la recherche du fenouil, du romarin, du bouquet garni ou de Blanquette, l'imprudente chèvre à Seguin ?
« La question reste toujours sans réponse. Qui saura, qui saura, qui saura ? »

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