Sur une question essentielle des Impromptus Littéraires…
C'était
en 1975 et on a oublié depuis longtemps qui de Gilbert ou de Marc
Ducros se décarcassa pour trois fois rien, pour un mélange sournois
à base d'herbes de Provence et d'aromates qui fait brailler les
sardines même serrées dans un grand cabaret du samedi soir... là
où « les Sars dînent à l'huile » comme nous avait
prévenus Pierre Dac (qui en assaisonna par erreur son os à moelle)
avant de disparaître ce 9 février de la même année, entraînant
dans sa chute de grands hommes tels que Mike Brant 2 mois plus tard
puis Franco (de porc) 6 mois après !
Tout
ça pour ça ? pour finir en arête ou en squelette.
Pourtant
nous étions prévenus : ne dit-on pas un squelette, des
carcasses ?
Voilà
la boucle est bouclée. Ce qu'on nomme l'effet papillon a provoqué
à partir d'une maigre poudre de thym, d'origan et de marjolaine une
véritable hécatombe.
Tandis
que Ducros saupoudrait sur nos tables son mélange maxi hard, un
certain Bill Gates – prenant le contre-pied – inventait en douce
la fenêtre micro soft, celle qui s'est immiscée dans nos foyers
pour tisser insidieusement sa toile.
Nul
doute que ces deux géniaux découvreurs s'inspirèrent de cette
phrase du visionnaire Alfred de Musset « Qu'importe le flacon
... pourvu qu'il ait l'opercule Fraîcheur qui protège des
virus»
Les
frangins Ducros auraient-ils dû se contenter de folâtrer dans la
garrigue à la recherche du fenouil, du romarin, du bouquet garni ou
de Blanquette, l'imprudente chèvre à Seguin ?
« La
question reste toujours sans réponse. Qui saura, qui saura, qui
saura ? »
lézard dine d'une toile...
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