en utilisant les rimes du poème "Fenêtres ouvertes" de Victor Hugo
Une tonne de plomb pesait
sur ma paupière
quand dix heures ont sonné
au clocher de Saint-Pierre
je me demandais bien
pourquoi j'étais ici
dans cette chambre nue où
tu dormais aussi
aux cloisons talochées à
grands coups de truelle
j'allais me retourner au
lit, côté ruelle
quand tu m'offris la vue
de ton maudit gazon
triste défrichement, un
ticket fait-maison
victime mortifiée de
cires trop chauffées
d'un poêle déchaîné
montaient quelques bouffées
à deux doigts du coma
j'étais à ta Merci
lorsque tu as hurlé:
«Choupinou, me voici!»
J'eus droit au gazouillis
aigu du rouge-gorge
jusqu'au dernier soupir du
soufflet de la forge
J'avais depuis longtemps
fait sombrer mon steamer
et jeté sans espoir ma
bouteille à la mer...
Re-voila Choupinou !!! qué plaisir !
RépondreSupprimerMince! Je suis découvert (et découvert)
SupprimerEt l'illustration ! elle déboite !
RépondreSupprimerJ'essaie toujours d'illustrer "élégamment" ... parfois ça ne marche pas !!
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