Quand
j'ai découvert le thème des Défis Du Samedi: S'échapper, j'ai redouté le pire.
Rien
ne sert de s'échapper: j'ai compris qu'avec un mot qui finit comme
rattraper on n'a aucune chance... à moins d'avoir des gardiens
éclopés ou handicapés.
Il
valait mieux pour moi que je trouve rapidement des synonymes et j'en
ai trouvé un juste en face de chez moi, sur la porte de ma voisine:
Eva D.
Ne
me demandez pas pourquoi son prénom est en entier et son nom limité
à cette seule initiale alors qu'on a plutôt tendance à écrire le
contraire.
Je
suppose qu'elle désire rester anonyme comme tous les évadés de la
terre.
Si
j'étais indiscret j'irais taper à sa porte pour lui demander d'où
elle a décampé... des camps P ?
Allez
savoir si elle fuyait des camps, des guerres ? pire ?
Déguerpir.
Voilà. C'est le mot qui convient même s'il finit en pire comme
croupir ou vampire.
Ne
vous moquez pas.
Choisir
le bon mot quand on est prisonnier des mots comme moi, et qu'on n'ose
les dire sans penser à la bombe à retardement qu'ils représentent,
c'est un dilemme, un supplice.
Alors
quand la douleur est trop forte, que le clavier me brûle les doigts
comme maintenant, j'utilise la touche miracle, celle qui va me
libérer du carcan.
“Libéré,
délivré, c'est décidé je m'en vais”... qu'est-ce qu'elle peut
me pomper celle-là!
Quand
d'autres iraient attraper je ne sais quelle poudre d'escampette, moi
je remercie le génial inventeur de cette échappatoire: la touche de
fonction Echappe
Entre évadés s'échapper vaut mieux que s'écharper !!!
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