Publié aux Impromptus Littéraires d'après le vers de Charles Baudelaire dans son poème "Parfum exotique"
Quand,
les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,
dans
un élan soudain, vision de porcelaine
tu
avais retiré ton petit pull vert laine
ouïssant
des violons les langueurs monotones
et
quand j'ai butiné de ma bouche gloutonne
ton
sein si effronté, turgescent, beau... de l'air!
j'ai
bien cru défaillir au seuil crépusculaire
j'ignorais
qu'en ce temps les fleurs du mal boutonnent
D'une
couche d'humus on a fait notre lit
de
feuilles mordorées un drap bien inutile
j'ai
de ton mousseron découvert le pistil
et
vécu ce soir-là le plus beau des automnes
j'avais
gardé aux pieds (tu ris) mes Burlington
j'aime
sortir couvert sinon... c'est la chienlit
Le mousseron d'automne ? Le Clitocybe nébuleux donc...
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Clitocybe_n%C3%A9buleux
Les fines bouches le disent indigeste !!
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