Décidant
de quitter la mare et son troupeau
au
fond d'un arrosoir qu'il avait repéré
un
crapaud retraité fumeur invétéré
comptait
dilapider sa retraite-chapeau
Le
voici crapotant cibiches et mégots
dans
un épais brouillard il s'adonne à son vice
sous
lui le cendrier est en libre-service
le
zinc est son tripot, vicié, son Chicago
Un
zélé jardinier croyant à l'incendie
crie
au feu et s'emploie à noyer l'arrosoir
comble
du paradoxe, adieu l'assommoir (*)
Le
piteux amphibien patauge en décoction
en
appelle au troupeau, à sa congrégation
mais
le sonnet fini... ce qui est dit est dit
(*)
Assommoir: Débit de boissons alcoolisées
Cet auteur valeureux, son imaginaire fumeux, conquièrent d'un pas martial un lecteur toujours partial. Tout acquis à la cause, ce dernier salue en lui un poète qui séduit.
RépondreSupprimerMême les grenouilles en jus, s'étonnent de l'incongru, car cette chute inattendue, leur rentrent dans le ... cru !