Aujourd'hui
la terre...
...
n'est que fourmillement
l'allée
des cimetières, qu'un grand piétinement
Préférant
la forêt aux stèles d'opérette
dans
mon bois, de la mort je cherche les trompettes
Mon
panier s'est rempli de belles chanterelles
débusquées
sous un tas de feuilles en dentelles
je
renifle du bois l'ample putréfaction,
un
parfum automnal du genre extrême-onction.
Là-bas
contre les croix, le jaune chrysanthème
fleurit
subitement au pied de ceux qu'on aime
et
si je n'y suis pas mon coeur y est pourtant.
ça
colle sous mes pieds, rentrons il est grand temps
de
battre l'omelette au risque de grumeaux
et
au risque d'avoir dépassé les 100 mots.
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