Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
A travers une porte
ronde
J'ai vu les premières
jonquilles,
Du lierre les feuilles
vagabondes,
Et des abeilles en
escadrille.
Déjà le tchip-tchip du
pinson
Troue le silence
matinal,
Au potager sort
l'arsenal
Du vieux jardinier
impatient
D'ordinaire Muet, là
sifflotant,
C'est le Printemps à
l'unisson.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire