Publié sur le site MilEtUne d'après l'illustration
Les
plaisirs de la vie ne tiennent qu'à un fil
retors
ou bobiné au destin qui se trame
entortillé
de joie ou barbelé de drames
on
tresse son bonheur de face, de profil.
Et
passent nos printemps teintés de chlorophylle
”Rassure-moi”
nous dit le jaunâtre crocus
“J'ai
peur de trop aimer” nous répond l'hibiscus
on
se garde de tout et chacun se défile.
On
pousse son vélo au hasard des gazons
redoutant
les piquants, on craint la crevaison
et
c'est le coeur à plat qu'on rentre pédibus.
Puis
un jour on surprend au creux d'un blanc Albus
un
amour de safran où l'abeille bourdonne,
s'enivre
sans compter... alors on s'abandonne.
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